Notre actualité

Un important rapport, publié par l’Inspection générale des affaires sociales, affirme que la législation actuelle constitue « une réponse adaptée à la prise en charge de l’immense majorité des parcours de fin de vie ».

Familles, soignants, bénévoles, nous sommes nombreux à poser notre regard sur le malade,
pour en découvrir toute la complexité, et tenter de l’accompagner au plus juste. Par notre diversité, nous lui offrons la liberté de choisir celui qu’il accueillera, avec lequel il parlera ou se taira, celui qu’il rejettera… Nous lui permettons de rester sujet et acteur de la rencontre la plus longtemps possible. (…) Face aux différentes situations rencontrées, nous avons à nous adapter en permanence, (…) jusqu’à notre face à face avec la mort, celle de l’autre. (…) (suite…)

Si vieillir n’est pas mourir, quelles « tâches » doivent encore accomplir les aînés au soir de leur vie et comment les accompagner dans cette ultime étape ?

Le vieillissement, un processus tout au long de la vie

Le vieillissement est avant tout un processus biologique, caractérisé par un déclin des fonctions vitales comme effet du temps qui passe, qui affecte tous les organismes vivants, mais chacun vieillit différemment en fonction de ses prédispositions biologiques, des circonstances (accidents) de la vie, des interactions avec l’environnement, de ses capacités d’adaptation, de la qualité des liens établis avec son entourage, etc. En raison de cette diversité, chaque fin de vie se doit d’être abordée au travers d’une approche singulière tenant compte à la fois de la situation actuelle et du parcours de vie de la personne vieillissante. (suite…)

Est bénévole toute personne qui donne de son temps pour le compte d’une association sans rien recevoir en retour d’autre, que la simple gratification morale de la gratuité de son don.

Mais pourquoi en soins palliatifs ?

Dans notre société en quête de performances, la maladie grave et le grand âge sont devenus des facteurs d’exclusion .Mais dans ces moments particuliers de la vie, la personne rendue vulnérable par son état peut avoir besoin d’une autre personne respectueuse, d’une écoute bienveillante qui prenne sens, à savoir retrouver sa place d’humain parmi les humains, être à nouveau quelqu’un pour quelqu’un. C’est là la mission des bénévoles en soins palliatifs.

Ni soignant, ni parent, l’accompagnant bénévole est celui à qui on peut tout dire, celui qui peut tout écouter, même le silence. Discret, attentif et solidaire, il co-construit cet accompagnement avec la personne malade et les autres acteurs de la prise en charge.

C’est là tout notre engagement.

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