Notre actualité

Françoise et Jean

Regard croisé sur la fin de vie d’une mère malade et de son fils

Françoise, quelques mois avant sa mort (des extraits de son journal)

Faut-il dire ? Faut-il écrire ? Est-ce nécessaire ? Rien de nécessaire, mais peut-être est-ce libérateur…partageable… ?

Le chirurgien a ouvert, le chirurgien a fermé, il ne peut rien faire. Simple opération d’investigation. Et moi endormie, je laisse voir ce mal qui m’habite que l’on dit « contenu » ! Après tout, ce clandestin, c’est une partie de moi, peut-être pas la plus glorieuse. C’est aussi un ennemi avec qui je pactise tout en souhaitant le chasser. Je ne peux pas être toujours en guerre. C’est une perte d’énergie considérable. Alors je navigue entre le refus et un peu de douceur. L’image du crabe, je la rejette. C’est une image totalement négative…une image de mort, je lutte pour le maintien de la vie, et c’est peut-être là que la paix peut trouver sa place…………

Ce parcours, ce long parcours est surtout pour moi une plus grande intensité de vie. Cela peut paraitre bien prétentieux! D’ailleurs, je ne sais pas vraiment ce que signifie « se préparer à la mort ». Véritable méditation au plus profond de moi, ma sérénité est soutenue par le débat du cœur avec le malheur. Peu à peu la peur s’éloigne. Je me détache mais je ne fuis pas le contact, même avec ma souffrance, pour ne pas risquer une perte de vie, un abandon de mon identité profonde. Non, je ne change pas, je ne me sens pas une handicapée de l’existence. Je ne m’invente pas un défaut fondamental de ma construction psychique. Je ne change pas, mais je bouge….. (suite…)

C’est l’été. Même si beaucoup d’entre vous et entre nous profitons d’un repos bien mérité, l’ASP Ouest Hérault continue les accompagnements sans interruption pendant ces deux mois de vacances.
N’hésitez pas à nous contactez au 06 99 65 36 66

Congrès de la SFAP à Marseille

Les points mis en débat lors des États généraux de la bioéthique 2017 sont les suivants :

  • l’avancée de la recherche dans les domaines de la reproduction, du développement embryonnaire et des cellules souches et le respect dû à l’embryon comme personne potentielle ;
  • les techniques de séquençage et d’ingénierie génomique et les prémisses d’une médecine prédictive ;
  • les dons et transplantations d’organes ;
  • les données de santé, notamment au regard du développement des objets connectés et des risques d’atteintes à la vie privée ;
  • l’intelligence artificielle et les robots et la responsabilité des professionnels de santé vis-à-vis de leur utilisation ;
  • les neurosciences au regard du développement des techniques d’imagerie ;
  • la relation santé-environnement et les responsabilités scientifiques et techniques de l’homme ;
  • la procréation (PMA, GPA, etc.) ;
  • la fin de vie (question sur la légalisation de l’assistance au suicide, politiques d’accompagnement pour les malades en fin de vie).
HAUT