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L’ASP Ouest Hérault, association pour le développement des soins palliatifs

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Claire Fourcade : « Le débat public doit se fonder sur des données fiables et dénuées de toute instrumentalisation »

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ASP communication
mercredi, 07 septembre 2022 / Publié dans Legislation
Dans une tribune pour le Journal du Dimanche, le Dr Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), répond à Line Renaud et Olivier Falorni qui militent pour « légaliser l’aide active à mourir » dans une tribune parue le 21 août. « Nous souhaitons que le débat tienne compte des faits et de la complexité de décisions et d’actes qui engagent la vie et la mort, et pas seulement des opinions et des émotions », explique le Dr Fourcade qui dénonce un texte qui contient « de nombreuses inexactitudes ou approximations ». « Le débat public doit se fonder sur des données fiables et dénuées de toute instrumentalisation », insiste-t-elle.

« L’euthanasie clandestine n’est pas une pratique courante en France », rappelle Claire Fourcade, alors que le premier ministre Elisabeth Borne estime de son côté que « la loi actuelle ne règle pas tout ». Citant la promesse de campagne d’Emmanuel Macron (cf. Fin de vie, GPA… : Emmanuel Macron précise son programme en matière de bioéthique), « il nous faudra être très à l’écoute des attentes des citoyens, des parlementaires, du CESE et du Comité national d’éthique », déclare-t-elle.

Un « modèle belge » ?

Les chiffres du dernier rapport officiel de la commission de contrôle belge indiquent que 45 personnes étrangères ont eu recours à l’euthanasie en Belgique en deux ans. Pas de « tourisme de la mort » donc, constate Claire Fourcade.

Par ailleurs, alors que la tribune signée par Olivier Falorni prétend que « l’euthanasie n’a pas empêché l’instauration d’un système de soins palliatifs performants en Belgique », une étude de l’OMS datant de 2020 « montre au contraire une absence d’évolution des soins palliatifs depuis dix ans dans ce pays », pointe le médecin. Et le nombre d’euthanasies y est passé de 200 à 2900 en 20 ans (cf. Euthanasie en Belgique : après 20 ans de dépénalisation, le constat d’un échec).

Le non des soignants

Toujours selon les chiffres de la commission de contrôle belge, « moins de 3 % des médecins acceptent de participer à une injection létale », note Claire Fourcade. Leurs objections « ne sont ni morales ni religieuses, mais relèvent des blessures psychologiques et du stress émotionnel qu’un tel acte engendre, et qui ne peuvent manquer de rejaillir sur leur pratique quotidienne », souligne-t-elle.

Par ailleurs, les soignants mettent en garde contre les « pressions inévitables sur les patients, qu’elles soient sociales, médicales ou familiales ». Et redoutent « l’élargissement constant des euthanasies jusqu’à des patients dont le pronostic vital n’est pas engagé ». Ce qui est le cas en Belgique et ce qui est prévu par la proposition de loi d’Olivier Falorni (cf. Euthanasie : « la ligne d’arrivée de cette course à l’émancipation, c’est l’isolement et la solitude »).

Ainsi, « plus d’une dizaine de sociétés savantes et d’organisations professionnelles se sont exprimées récemment pour dire leur inquiétude face aux velléités de légalisation de l’euthanasie » (cf. Fin de vie : des soignants alertent sur les conséquences « éthiques et déontologiques » d’un changement de la loi). « Représentant près d’un million de soignants (médecins et infirmiers), elles ont la légitimité pour parler en leur nom et n’ont pas besoin que d’autres s’en chargent sans les consulter », s’agace Claire Fourcade. « Les soignants n’ont pas vocation à administrer la mort. »

 

Sources : Le Journal du Dimanche, Claire Fourcade (27/08/2022) ; Femme actuelle, Solène Delinger (28/08/2022)

Le plan national développement des soins palliatifs et accompagnement de la fin de vie 2021-2024

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ASP communication
jeudi, 17 février 2022 / Publié dans Information, Legislation

Couvrant la période 2021-2024 le 5ème plan national des soins palliatifs se structure autour d’une feuille de route
dont les 15 actions doivent

  • Augmenter l’offre de soins palliatifs (tant en ville qu’en établissement),
  • Programmer plus précocement les traitements dans le parcours de santé,
  • Développer la formation en soins palliatifs,
  • Soutenir l’expertise et les travaux de recherche et ainsi,
  • Améliorer les connaissances dans ce domaine.

Aux personnes concernées et à leur entourage, l’enjeu prioritaire est de garantir une prise en charge graduée de proximité, coordonnée avec la médecine de ville.

Aux professionnels et aux équipes des EHPAD notamment, il s’agit de leur faire bénéficier, à tout moment et en tout lieu, de l’appui nécessaire et de l’expertise requise en soins palliatifs ainsi qu’en accompagnement de la fin de vie.

Pour cela, les actions conduites par le ministère et deux experts, le Dr Olivier Mermet (généraliste dans l’allier) et le Dr Bruno Richard (responsable du service de soins palliatifs du CHU de Montpellier).

L’objectif est clair : plus un seul département ne doit être dépourvu de structures palliatives à l’horizon 2024.

Cet impératif de l’accès aux soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie se conjugue avec les principes qui soutiennent notre système de soins solidaire.
Il importe de garantir, à chaque personne malade ou en fin de vie, d’être soignée au sein de son lieu de vie ou de son lieu de soins, selon ses volontés et en tenant compte de ses besoins. Cela, dans le cadre d’une approche globale et personnalisée et d’une prise en charge davantage anticipée, graduée et coordonnée.
Parce qu’il est essentiel de favoriser la mobilisation d’équipes pluridisciplinaires auprès de la personne et de ses aidants, de décloisonner les secteurs d’intervention, de développer des organisations coordonnées avec le soutien de l’innovation,

la mise à disposition des moyens nécessaires est un engagement fort
 du 5ème plan national pour déployer des actions autour de 3 axes :

  • Favoriser l’appropriation des droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie : aborder la question des soins palliatifs, informer de manière claire, fiable et objective pour améliorer les connaissances sur le sujet, c’est permettre à chaque citoyen d’exercer ses droits et d’être pleinement acteur de sa propre fin de vie, de manière éclairée. Parce que seuls 18% des Français déclarent avoir rédigé leurs directives anticipées, des campagnes d’information et de sensibilisation seront menées par le centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), à travers le portail « Parlons fin de vie » et dans le cadre de partenariats
  • Conforter l’expertise en soins palliatifs en développant la formation et en soutenant la recherche : en lien avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur, la filière universitaire sera sollicitée pour former les futurs enseignants et la culture palliative, davantage intégrée aux cursus pour favoriser l’acquisition de nouvelles compétences. Par exemple, en développant l’offre de formation continue des professionnels, des personnels soignants (entre autres, des EHPAD) et des aidants non professionnels, mobilisés autour de la personne malade. En outre, des postes d’enseignants hospitalo-universitaires, d’assistants spécialistes « médecine palliative » seront financés ainsi que des années-recherche en soins palliatifs. Car la recherche est, elle aussi, productrice de connaissance et de réflexion. En contribuant à documenter les situations rencontrées, en se nourrissant des expériences entre confrères ou avec d’autres acteurs, elle participe à la diffusion de la démarche palliative et à l’évolution des pratiques soignantes. La plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie, créée dans le cadre du précédent plan national, sera pleinement mobilisée dans la réalisation de cet axe
  • Définir des parcours de soins gradués et de proximité en développant l’offre de soins palliatifs, en renforçant la coordination avec la médecine et en garantissant l’accès à l’expertise : autrement dit, des unités de soins palliatifs seront créées dans les territoires non pourvus et les équipes mobiles de soins palliatifs, renforcées pour assurer leurs interventions au domicile des personnes malades et en soutien des professionnels faisant appel à elles. Par ailleurs, des cellules d’animation de soins palliatifs seront mises en place dans chaque région pour accroître la lisibilité sur l’offre disponible, informer et orienter localement, contribuer au développement de la formation, favoriser les partenariats entre acteurs et leur coordination. De même, l’hospitalisation à domicile (HAD) sera davantage mobilisée. Par ces mesures, le plan national garantira également la permanence de l’accès aux soins palliatifs par le biais d’astreintes dédiées, en coopération avec les professionnels du premier recours : celles-ci pourront s’articuler avec les astreintes gériatriques déjà en place sur le territoire.

Un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie en préparation

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ASP communication
dimanche, 15 novembre 2020 / Publié dans Information, Legislation

 C’est à l’occasion de la journée mondiale des soins palliatifs que Monsieur Olivier Véran ministre des solidarités et de la santé a décidé de lancer les travaux préparatoires du prochain plan national de développement des soins palliatifs. 

L’accès aux dispositifs de la fin de vie souffre encore d’une mise en oeuvre trop contrastée, non uniforme sur les territoires, ce qui a notamment été mise en exergue par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son évaluation récente du Plan national 2015-2018. 

En France, depuis juin 1999, la loi “vise à garantir l’accès aux soins palliatifs” à tout un chacun, sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie. 

Les soins palliatifs sont des soins actifs, continus, évolutifs, coordonnés et pratiqués par une équipe pluri professionnelle. Ils ont pour objectif de prévenir et de soulager les symptômes physiques sans négliger la douleur, d’anticiper les risques de complications et de prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect de la dignité de la personne soignée. (Définition de La Société Française d’Accompagnement des Soins Palliatifs) 

Les soins palliatifs ne sont pas réservés aux malades en fin de vie. Ils sont mis en place au cours de différentes périodes de la maladie. Ils peuvent être pratiqués tôt dans la maladie, pour aider à mieux la vivre et pour anticiper les difficultés qui pourraient survenir. Ils sont alors associés à des traitements dont l’objectif est de guérir ou de ralentir l’évolution de la maladie (chimiothérapie, radiothérapie, traitement lourd etc..). Lorsque les traitements spécifiques comme la chimiothérapie, par exemple, n’apportent plus de guérison ou de rémission durable, les soins palliatifs visent alors prioritairement à améliorer la qualité de vie du patient. Enfin, lorsque l’évolution de la maladie est inéluctable et que le décès se rapproche, les soins palliatifs deviennent une priorité. Aidées par les équipes de soins palliatifs, les équipes soignantes vont concentrer leurs efforts pour préserver le confort du patient et pour l’accompagner dans ses derniers jours ainsi que ses proches. 

En pratique, comme vu plus haut, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur le débat éthique dont notre société a pendant trop longtemps fait l’économie. 

Et voilà que la COVID 19 est passée par là, la pandémie a ébranlé l’idéologie progressiste des sociétés modernes et sa prétention à tout résoudre. 

Tout d’un coup nous avons réalisé que nous sommes ni immortels, ni invulnérables, que la mort peut nous surprendre à tout moment et qu’elle fait partie de la vie. Nous pouvons mourir même jeunes, alors que rien ne le laissait croire. Nous nous pensions définis par notre volonté et nos choix et nous sommes arrêtes par notre vulnérabilité, c’est-à-dire par l’altération possible du corps, par son exposition à la maladie, et en conséquence, son besoin de soins des autres, dans l’interdépendance. 

L’angoisse de la finitude, finitude dont on ne peut plus à présent cacher la réalité, incite à rechercher l’entraide, le partage, l’échange, le bénévolat, toutes ces valeurs que le matérialisme moderne avait cru dépasser. 

Et si cette épidémie, nous donnait enfin l’occasion de faire une large place à la culture palliative dans nos unités de soins, dans nos établissements médico sociaux ?si elle nous donner enfin l’opportunité de développer des soins et un accompagnement en équipe pluridisciplinaire, qui permettent aux personnes atteintes de maladies graves d’inscrire leur parcours de vie avec la maladie, dans la dignité ? 

N’est ce pas ce que tout un chacun réclame et revendique ? 

Bioéthique et fin de vie

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ASP communication
samedi, 04 août 2018 / Publié dans Legislation

Ce qui manque ce n’est pas une légalisation de l’euthanasie présentée avec des arguments de mauvaise foi comme une « avancée sociétale ». Ce qui manque ce sont des soins palliatifs dignes de ce nom, exercés avec compétence et délicatesse, accessibles tôt, partout et à tous. Là est la vraie urgence ! Là est la vraie dignité: aider à continuer à vivre dans la dignité. Le reste est idéologie mortifère

Tanguy Chatel

Quel est le processus de révision des lois bioéthiques ?

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ASP communication
mercredi, 04 juillet 2018 / Publié dans Bioéthique, Legislation

La loi de 2011 prévoit que « tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d’un débat public sous forme d’états généraux.

Ceux-ci sont organisés à l’initiative du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), après consultation des commissions parlementaires permanentes compétentes et de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). A la suite du débat, le comité établit un rapport qu’il présente devant l’OPESCT, qui procède à son évaluation. (suite…)

La révision des lois bioéthiques

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ASP communication
samedi, 16 juin 2018 / Publié dans Bioéthique, Legislation

Qu’appelle-t-on la bioéthique ?

Le mot bioéthique est constitué de deux racines : « bio » signifiant « vivant » et « éthique » « ce qui est bon pour l’homme ».

La bioéthique concerne la médecine et la recherche utilisant des parties du corps humain. Elle vise à définir les limites de l’intervention de la médecine sur le corps humain en garantissant le respect de la dignité de la personne et a pour objectif d’éviter toute forme d’exploitation dérivée de la médecine (trafic d’organes, clonage humain…). (suite…)

Faut-il modifier la loi de 2016 alors que les mesures pour accompagner les patients en fin de vie ne sont pas encore en place sur notre territoire ?

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ASP communication
samedi, 02 juin 2018 / Publié dans Legislation

Un collectif de 156 députés,  essentiellement issus de la majorité qui appelle à mieux encadrer les  droits et la liberté de mourir des personnes en fin de vie, intitulé
Euthanasie : « Il ­convient de donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps ». (Le Monde Idées du 27 février 2018)

Réponse de Didier Sicard , Professeur de médecine à l’université Paris Descartes, ancien chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin et président du Comité consultatif national d’éthique de 1999 à 2008, est aujourd’hui président d’honneur du CCNE. (suite…)

Loi sur la fin de vie et légalisation d’une assistance médicale au suicide et de l’euthanasie

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ASP communication
lundi, 28 mai 2018 / Publié dans Legislation

Quelle est la position des évêques face à un changement de la loi sur la fin de vie et à la légalisation d’une assistance médicale au suicide et de l’euthanasie.

Dans une déclaration commune, les 118 évêques ont affirmé « leur « opposition éthique » à un changement de la loi sur la fin de vie et à la légalisation d’une assistance médicale au suicide et de l’euthanasie ». Ils invoquent « l’urgence de la fraternité ! » et insistent sur la nécessité des soins palliatifs qui « ne sont pas suffisamment développés » soulignant que « les possibilités de soulagement de la souffrance sous toutes ses formes ne sont pas assez connues ». (suite…)

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