SENSIBILISATION aux SOINS PALLIATIFS
Que sont les soins palliatifs ?
Voulez-vous devenir bénévole d’accompagnement de personnes gravement malade ?
Aucune expérience préalable n’est nécessaire. Les bénévoles sont sélectionnés et formés par l’association.
Samedi 8 octobre à BEZIERS
Espace Perréal – 2 bld Ernest Perréal
de 9h à 12h
OU
Dimanche 9 octobre à SETE
Espace Victor-Meyer/La pierrerie
11 rue du moulin à vent
de 9h30 à 12h30
Gratuit
inscription obligatoire
aspbeziers34@live.fr
06.14.04.54.77
Rejoignez-vous, devenez-vous aussi accompagnant bénévole de personnes atteintes de maladie grave évolutive, de leurs familles et de leurs proches.
« Ensemble accompagnons la vie »
L’accompagnant bénévole : C’est « un témoin, un être humain qui exprime sa solidarité avec un autre être humain, dans le respect des différences et du désir de celui qu’il accompagne » (Société Française d’Accompagnement en soins Palliatifs).
Pour qui intervient l’accompagnant bénévole ?
Pour les personnes malades, les familles, les proches.
Pourquoi intervient l’accompagnant bénévole ?
Pour offrir une présence chaleureuse et rassurante.
Pour apporter une écoute qui permet de prendre en compte la souffrance psychique, sociale et spirituelle.
Pour échanger, pour ouvrir une fenêtre vers l’extérieur.
Pour aider la personne, par une présence discrète, à vivre la vie jusqu’au bout ; en écoutant ses moments de vie faits de tristesse, d’angoisses, d’espérances, de joies …
Où intervient l’accompagnant bénévole ?
En établissement de santé – En structure médico-sociale (EHPAD) – Au domicile du patient.
Comment intervient l’accompagnant bénévole ?
Les accompagnants sont sélectionnés et formés par notre association. Aucune expérience préalable nécessaire. Encadrés par un coordinateur, ils participent tous les mois à un groupe de parole animé par un psychologue.
Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir accompagnant bénévole en soins palliatifs ?
– Une aptitude à écouter et à s’intégrer au sein d’une équipe
– Le respect du malade, de sa famille, des soignants
– Le respect de la confidentialité des informations recueillies
– Le refus de tout prosélytisme
Pour répondre aux demandes croissantes d’accompagnement des personnes malades et de leurs proches
Rejoignez-nous !
Tel : 06 99 65 36 66 Email : aspbeziers34@live.fr
Les soins palliatifs, c’est prendre soin de la qualité de vie des personnes gravement malades et de leur entourage, afin de leur permettre de profiter de la vie jusqu’au bout, dans les meilleures conditions possibles, malgré la maladie.
C’est un accompagnement personnalisé qui respecte les besoins de chaque patient et une approche pluridisciplinaire qui vise un meilleur bien-être physique, psychologique, social et spirituel.
Rendez-vous sur https://osonsvivre.fr/
Couvrant la période 2021-2024 le 5ème plan national des soins palliatifs se structure autour d’une feuille de route
dont les 15 actions doivent
- Augmenter l’offre de soins palliatifs (tant en ville qu’en établissement),
- Programmer plus précocement les traitements dans le parcours de santé,
- Développer la formation en soins palliatifs,
- Soutenir l’expertise et les travaux de recherche et ainsi,
- Améliorer les connaissances dans ce domaine.
Aux personnes concernées et à leur entourage, l’enjeu prioritaire est de garantir une prise en charge graduée de proximité, coordonnée avec la médecine de ville.
Aux professionnels et aux équipes des EHPAD notamment, il s’agit de leur faire bénéficier, à tout moment et en tout lieu, de l’appui nécessaire et de l’expertise requise en soins palliatifs ainsi qu’en accompagnement de la fin de vie.
Pour cela, les actions conduites par le ministère et deux experts, le Dr Olivier Mermet (généraliste dans l’allier) et le Dr Bruno Richard (responsable du service de soins palliatifs du CHU de Montpellier).
L’objectif est clair : plus un seul département ne doit être dépourvu de structures palliatives à l’horizon 2024.
Cet impératif de l’accès aux soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie se conjugue avec les principes qui soutiennent notre système de soins solidaire.
Il importe de garantir, à chaque personne malade ou en fin de vie, d’être soignée au sein de son lieu de vie ou de son lieu de soins, selon ses volontés et en tenant compte de ses besoins. Cela, dans le cadre d’une approche globale et personnalisée et d’une prise en charge davantage anticipée, graduée et coordonnée.
Parce qu’il est essentiel de favoriser la mobilisation d’équipes pluridisciplinaires auprès de la personne et de ses aidants, de décloisonner les secteurs d’intervention, de développer des organisations coordonnées avec le soutien de l’innovation,
la mise à disposition des moyens nécessaires est un engagement fort
du 5ème plan national pour déployer des actions autour de 3 axes :
- Favoriser l’appropriation des droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie : aborder la question des soins palliatifs, informer de manière claire, fiable et objective pour améliorer les connaissances sur le sujet, c’est permettre à chaque citoyen d’exercer ses droits et d’être pleinement acteur de sa propre fin de vie, de manière éclairée. Parce que seuls 18% des Français déclarent avoir rédigé leurs directives anticipées, des campagnes d’information et de sensibilisation seront menées par le centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), à travers le portail « Parlons fin de vie » et dans le cadre de partenariats
- Conforter l’expertise en soins palliatifs en développant la formation et en soutenant la recherche : en lien avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur, la filière universitaire sera sollicitée pour former les futurs enseignants et la culture palliative, davantage intégrée aux cursus pour favoriser l’acquisition de nouvelles compétences. Par exemple, en développant l’offre de formation continue des professionnels, des personnels soignants (entre autres, des EHPAD) et des aidants non professionnels, mobilisés autour de la personne malade. En outre, des postes d’enseignants hospitalo-universitaires, d’assistants spécialistes « médecine palliative » seront financés ainsi que des années-recherche en soins palliatifs. Car la recherche est, elle aussi, productrice de connaissance et de réflexion. En contribuant à documenter les situations rencontrées, en se nourrissant des expériences entre confrères ou avec d’autres acteurs, elle participe à la diffusion de la démarche palliative et à l’évolution des pratiques soignantes. La plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie, créée dans le cadre du précédent plan national, sera pleinement mobilisée dans la réalisation de cet axe
- Définir des parcours de soins gradués et de proximité en développant l’offre de soins palliatifs, en renforçant la coordination avec la médecine et en garantissant l’accès à l’expertise : autrement dit, des unités de soins palliatifs seront créées dans les territoires non pourvus et les équipes mobiles de soins palliatifs, renforcées pour assurer leurs interventions au domicile des personnes malades et en soutien des professionnels faisant appel à elles. Par ailleurs, des cellules d’animation de soins palliatifs seront mises en place dans chaque région pour accroître la lisibilité sur l’offre disponible, informer et orienter localement, contribuer au développement de la formation, favoriser les partenariats entre acteurs et leur coordination. De même, l’hospitalisation à domicile (HAD) sera davantage mobilisée. Par ces mesures, le plan national garantira également la permanence de l’accès aux soins palliatifs par le biais d’astreintes dédiées, en coopération avec les professionnels du premier recours : celles-ci pourront s’articuler avec les astreintes gériatriques déjà en place sur le territoire.
Le 23 janvier dernier, la promotion 2020 des futurs bénévoles accompagnants a enfin terminé son cycle de formation initiale.
L’année qui vient de s’écouler a été particulièrement compliqué pour eux, car débutée le 28 janvier 2020, les nombreux reports dus au contexte sanitaire ont fait trainer en longueur leur cycle de formation.
Mais c’est avec détermination et enthousiasme qu’enfin les voilà intégrés au groupe des « anciens ».
C’est à présent l’heure de vérité pour eux, l’apprentissage en situation réelle auprès d’une personne malade, bien évidemment épaulé par un binôme expérimenté et un tuteur bienveillant.
La promotion 2021 débutera après l’été si vous souhaitez vous joindre à nous contactez nous au 06 99 65 36 66
Covid-19 : la SFAP et le CNSPFV alertent sur l’importance de maintenir un lien de qualité avec les patients en fin de vie et rappellent les consignes en vigueur
La Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) et le Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie (CNSPFV) constatent un durcissement des règles concernant les visites aux patients hospitalisés ou en EHPAD : des proches ne peuvent rendre visite à leur parent en fin de vie ou alors dans des conditions très dégradées ; des familles envisageant même des sorties contre avis médical pour accompagner leur proche en fin de vie.
Si les familles et les proches comprennent les restrictions de visite liées au contexte sanitaire, ceux-ci déplorent un manque de souplesse dans la gestion des situations exceptionnelles, dont la fin de vie fait partie. En soins palliatifs et en fin de vie en général, le maintien du lien est essentiel et prioritaire, pour les malades et pour leurs proches, et ce lien ne peut se limiter à deux fois une demi-heure par semaine comme on le voit parfois. Il ne doit pas s’agir seulement de visite mais de rendre possible une présence auprès de la personne en fin de vie.
Pour les patients seuls ou isolés, la présence des bénévoles d’accompagnement doit être recherchée et facilitée dans les mêmes conditions que pour les familles et les proches.
C’est à l’occasion de la journée mondiale des soins palliatifs que Monsieur Olivier Véran ministre des solidarités et de la santé a décidé de lancer les travaux préparatoires du prochain plan national de développement des soins palliatifs.
L’accès aux dispositifs de la fin de vie souffre encore d’une mise en oeuvre trop contrastée, non uniforme sur les territoires, ce qui a notamment été mise en exergue par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son évaluation récente du Plan national 2015-2018.
En France, depuis juin 1999, la loi “vise à garantir l’accès aux soins palliatifs” à tout un chacun, sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie.
Les soins palliatifs sont des soins actifs, continus, évolutifs, coordonnés et pratiqués par une équipe pluri professionnelle. Ils ont pour objectif de prévenir et de soulager les symptômes physiques sans négliger la douleur, d’anticiper les risques de complications et de prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect de la dignité de la personne soignée. (Définition de La Société Française d’Accompagnement des Soins Palliatifs)
Les soins palliatifs ne sont pas réservés aux malades en fin de vie. Ils sont mis en place au cours de différentes périodes de la maladie. Ils peuvent être pratiqués tôt dans la maladie, pour aider à mieux la vivre et pour anticiper les difficultés qui pourraient survenir. Ils sont alors associés à des traitements dont l’objectif est de guérir ou de ralentir l’évolution de la maladie (chimiothérapie, radiothérapie, traitement lourd etc..). Lorsque les traitements spécifiques comme la chimiothérapie, par exemple, n’apportent plus de guérison ou de rémission durable, les soins palliatifs visent alors prioritairement à améliorer la qualité de vie du patient. Enfin, lorsque l’évolution de la maladie est inéluctable et que le décès se rapproche, les soins palliatifs deviennent une priorité. Aidées par les équipes de soins palliatifs, les équipes soignantes vont concentrer leurs efforts pour préserver le confort du patient et pour l’accompagner dans ses derniers jours ainsi que ses proches.
En pratique, comme vu plus haut, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur le débat éthique dont notre société a pendant trop longtemps fait l’économie.
Et voilà que la COVID 19 est passée par là, la pandémie a ébranlé l’idéologie progressiste des sociétés modernes et sa prétention à tout résoudre.
Tout d’un coup nous avons réalisé que nous sommes ni immortels, ni invulnérables, que la mort peut nous surprendre à tout moment et qu’elle fait partie de la vie. Nous pouvons mourir même jeunes, alors que rien ne le laissait croire. Nous nous pensions définis par notre volonté et nos choix et nous sommes arrêtes par notre vulnérabilité, c’est-à-dire par l’altération possible du corps, par son exposition à la maladie, et en conséquence, son besoin de soins des autres, dans l’interdépendance.
L’angoisse de la finitude, finitude dont on ne peut plus à présent cacher la réalité, incite à rechercher l’entraide, le partage, l’échange, le bénévolat, toutes ces valeurs que le matérialisme moderne avait cru dépasser.
Et si cette épidémie, nous donnait enfin l’occasion de faire une large place à la culture palliative dans nos unités de soins, dans nos établissements médico sociaux ?si elle nous donner enfin l’opportunité de développer des soins et un accompagnement en équipe pluridisciplinaire, qui permettent aux personnes atteintes de maladies graves d’inscrire leur parcours de vie avec la maladie, dans la dignité ?
N’est ce pas ce que tout un chacun réclame et revendique ?