Pas moi! Voilà ma première réaction il y a plus d’un an. Et pourtant ça fait six mois que je suis bénévole accompagnante à l’ASP.
Nous n’avons pas besoin de connaissances médicales (cela peut même être un inconvénient), nous avons tous des parcours de vie très différents. J’ai travaillé dans le marketing, puis j’ai été cadre dans le secteur public, les autres bénévoles, je ne sais même pas quelle était leur profession. Ce qui nous unit, c’est un parcours de vie qui nous a donné le sens de l’engagement, l’envie de contribuer à notre société en accompagnant des personnes en fin de vie.
Devenir bénévole n’est pas facile, il faut que l’ASP vérifie que nous avons la force de caractère et l’expérience de vie pour faire un bout de chemin avec une personne en fin de vie. C’est pour cela que nous avons un entretien avec les responsables de l’association et avec un psychologue avant de commencer la formation. La formation a lieu une fois par mois pendant six mois, pour nous donner un temps d’assimilation et de réflexion; à la fin de la formation, nous avons un nouvel entretien avec le psychologue.
Dès que nous commençons les accompagnements, nous participons à des groupes de paroles une fois par mois, menés par un psychologue, pour que nous puissions parler de notre expérience et partager nos idées. Nous avons aussi une formation continue tout le long de l’année.
Accompagner n’est pas facile, mais l’Association pour les Soins Palliatifs nous donne tous les outils pour nous soutenir et nous aider à mener à bien nos accompagnements.